En quarante-cinq ans de formation en Aïkido, je n’ai eu désamorcer qu’un seul combat. Jamais un ninja furieux n’a cinglé son épée dans ma direction tout en proférant un cri à glacer le sang. (Eh bien, sauf dans mes moments de fantaisie samouraï, peut-être.) Quelle que soit la compétence que j’ai développée dans les techniques d’autodéfense, elle n’a jamais été testée en dehors du dojo. Je suis reconnaissant de vivre dans une société où la violence quotidienne n’est pas la norme pour la grande majorité des citoyens.

Notre Budo n’est pas pour les tournois ou pour initier des conflits. Il s’agit plutôt d’aider les individus à devenir puissants mais en contrôle, forts mais compatissants. Émergeant des horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, telle était la vision d’O-Sensei.

Pendant cette pandémie, la grave menace pour la santé de tous (en particulier les travailleurs de première ligne) est, bien sûr, notre plus grande préoccupation. En outre, les gens sont confrontés à des pertes d’emplois, des faillites d’entreprises età l’isolement social. C’est dans des moments comme ceux-ci que nous sommes aptes à démontrer l’autodiscipline et l’esprit indomptable que la formation de l’aïkido est conçu pour inculquer.

Modélisons de bons protocoles anti-transmission, aidons tous ceux que nous pouvons et préparons le rétablissement qui sera nécessaire au cours des prochains mois.

George Hewson

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